A votre arrivée

Exprimez votre volonté, dès votre arrivée et soyez acteur de votre prise en charge

La loi n°2016-87 du 2 février 2016 (art 9) donne le  droit  à toute personne majeure prise en charge dans un établissement de santé ou dans un établissement du secteur médico-social de désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant. Cette personne de confiance est consultée au cas où le patient qui l’a désignée serait hors d’état d’exprimer ses souhaits relatifs aux décisions à prendre concernant sa fin de vie (être capable de témoigner de la parole de l’autre).

La personne de confiance désignée peut également accompagner le patient durant son parcours de soins, s’il le souhaite, dans ses démarches et peut assister aux entretiens médicaux afin de l’aider à la réflexion dans la prise de décisions concernant sa santé.
Cette désignation est faite par écrit et cosignée par la personne désignée (formulaire au sein de l’établissement). Elle est révisable et révocable à tout moment, y compris à chaque hospitalisation. Il est très important que toute personne ayant désigné une personne de confiance le fasse savoir.

Choisir sa personne de confiance est un droit et non une obligation.
Des flyers sont à votre disposition, renseignez- vous auprès du service.

Vous pouvez demander au moment de votre admission ou en cours de séjour que votre présence dans l’établissement ne soit pas divulguée.

Nos services vous demanderont de désigner une ou plusieurs personnes comme « personne à prévenir » (ex  : entourage, aidant). Elle sera informée des données non confidentielles et ponctuelles vous concernant, sur votre indication et à votre connaissance : c'est vous qui décidez des messages qui lui seront communiqués.

La « personne à prévenir » ne doit pas être confondue avec la « personne de confiance ». En effet, les informations qui peuvent être communiquées à la personne à prévenir sont limitées et ne peuvent en aucun cas se situer dans le champ des informations couvertes par le secret médical et professionnel.

La  loi  n°2016-87  du  2  février  2016  (décret n°2016-1067  du  3  août  2016)  relative  aux droits des patients en fin de vie donne le droit à toute personne majeure qui le souhaite de faire une déclaration écrite appelée « directives anticipées » qui précisera ses souhaits (la poursuite, la limitation, l’arrêt, le refus de traitement ou d’actes médicaux) quant à sa fin de vie au cas où elle serait hors d’état d’exprimer sa volonté.

A défaut de l’existence de directives anticipées, ce sera le témoignage de la personne de confiance qui sera recherchée (si elle a été désignée). A défaut, le témoignage de la famille ou des proches sera recherché pour éclairer les décisions médicales à prendre.
Ce document support des directives anticipées comportera la date, la signature, le nom, prénom, date et lieu de naissance du patient.

Si le patient ne peut pas écrire, les directives anticipées peuvent être rédigées par un tiers, dont la volonté libre et éclairée du patient sera attestée par deux témoins. Ce document mentionnera le nom, la qualité et la signature des deux témoins (formulaires au sein de l’établissement).
Les directives anticipées peuvent être à tout moment soit révisées, soit révoquées.

Il est très important que toute personne ayant rédigé des directives anticipées le fasse savoir à son entourage proche, à son ou ses médecins référents, et éventuellement, disposer d’une copie sur lui-même.
Des flyers sont à votre disposition, renseignez-vous auprès du service.